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RAPPORT DE MISSION
TRAVAUX DE GEOCHIMIE DU SECTEUR DE KOMASSALA SUD
Présenté par : | ||
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Abou | BERTHE | Ingénieur géologue |
Daouda | Diallo | Technicien géologue |
Samba | DOUMBIA | Géologue stagiaire |
I- GENERALITES
Introduction
Une des missions du PDRM est la prestation de services pour des tiers. C’est dans ce cadre que le PDRM a signé un contrat d’accord (N°010/11/2015/PDRM) pour exécuter des travaux de prospection géochimique avec la société minière GREEN GOLD SYSTEM EUROPE SARL. Ces travaux ont été exécutés dans le secteur de Komassala-sud, village situé à environ 70km de Bougouni avec un virage à gauche à Madina en allant vers la Côte d’Ivoire.
Par ordre de mission N°00140/MM-SG, une équipe du PDRM a été déléguée pour exécuter ces travaux durant la période du 05 au 20 Janvier 2015. Cette équipe se composait comme suit :
MM
- Abou BERTHE, Ingénieur géologue, Chef de mission,
- Daouda Diallo, Technicien géologue,
- Idrissa Bakayoko, Chauffeur,
- Yacouba Sidibé, Chauffeur,
- Samba Doumbia, Géologue stagiaire.
Deux véhicules Toyota pick-up et divers matériels de prospection, de bureau, de cuisine ont servi à exécuter ces travaux.
Sur proposition et sur demande de la Société Green Gold Système Europe SARL, les travaux suivants ont été exécutés :
- Levé géochimique sol à la maille de 100m x 50m avec prélèvement de 836 échantillons;
- Levé géochimique sol à la maille de 500m x 200m avec prélèvement de 238 échantillons ;
- Délimitation des secteurs I, II, III et IV par des bornes ;
- L’échantillonnage de deux puits.
La figure 1 est une carte de localisation de la zone et les différents secteurs couverts par les travaux.
2) Cadre géographique
2.1) Localisation et accès
Le périmètre de Komassala-sud est situé à 235km environ au sud-ouest de Bamako et à 70km de Bougouni en allant vers Yanfolila. La bifurcation a lieu dans le village de Madina Diawara vers la gauche. Le village de Komassala est situé dans la Commune rurale de Koloni, dans le Cercle de Yanfolila et dans la Région de Sikasso. Les principales voies d’accès sont :
- la route nationale N°7 Bamako-Bougouni longue de 165 km ;
- la route nationale N°8 Bougouni- Madina Diawara longue de 30 km environ ;
- la piste latéritique Madina Diawara-Komassala longue de 40 km environ, praticable à tout moment de l’année malgré son mauvais état pendant la saison des pluies.
2.2) Climat, Végétation et Faune
Le climat est de type soudanais avec une saison de pluie de Mai à Septembre et une saison sèche d’Octobre en Avril. La période froide se situe de Novembre à Janvier. Les précipitations pendant la saison des pluies se font en général par de grandes averses (jusqu’à 50 mm). Le volume annuel des pluies est d’environ 1000 à 1200 mm (400 mm à 500 mm dans les années de sècheresse).
La température moyenne est de 26°-27°C. Le mois le plus froid est celui de Décembre avec une moyenne de 22-23°C et le mois le plus chaud est le mois d’Avril, avec une moyenne de 30°C.
La végétation est de type savane arborée où les graminées sauvages sont dominées par des grands arbres tels que Baobab, Caïlcedrat, Karité, Néré, Kapokier, etc. Le caractère de la végétation est déterminé par la structure du relief et la nature du sol. Le long des cours d’eau se développe en général une végétation dense et touffue.
La faune se conserve dans certaines zones boisées et isolées. Elle est essentiellement constituée de singes, antilopes, phacochères, pintades, perdrix, hiboux, éperviers, écureuils, sans oublier certains reptiles : serpents, varans, etc.
2.3) Le Relief et l’Hydrographie
Le relief est caractérisé par de grandes étendues de plaines alluviales, éluviales, avec des recouvrements latéritiques, limoneux et silteux. Ces plaines sont souvent surmontées de petits plateaux latéritiques, démantelés souvent par l’érosion qui provoque la présence de nombreux éboulis latéritiques sur les flancs.
Le cours d’eau principal est le baoulé qui est alimenté par des nombreux petits cours d’eaux à débit intermittent.
2.4) Géographie humaine et économique
La population est essentiellement constituée de Ouassouloukés (Peulh du Ouassoulou) à côté desquels se sont installés les Bambaras, les Dogons, les Peulhs nomades, les Miangas et autres.
Les activités principales des habitants est l’agriculture, la chasse et accessoirement l’orpaillage, l’élevage et le commerce. Les principales cultures sont : le mil, le maïs, l’arachide et le coton. On y rencontre souvent des vergers de manguiers, de papayers, d’anacardiers ainsi que le jardinage pendant la saison sèche.
II- HISTORIQUE DES TRAVAUX ANTERIEURS
Les riches potentialités du secteur témoignent de l’importance des travaux de recherches géologiques et minières effectués depuis la période coloniale jusqu’à nos jours.
Les études effectuées par les géologues français dans la région de Bougouni-Yanfolila-Kolondiéba-Sikasso, ont servi à l’établissement des cartes géologiques au 1/500.000 et à la découverte de nombreuses anomalies.
Au début des années 1960, la SONAREM a entrepris l’étude systématique des ressources aurifères de la région avec l’assistance des géologues soviétiques. Cette étude a permis d’établir une carte géologique au 1/200.000 où de nombreux gisements, indices d’or et de placers (alluvionnaires et éluvionnaires) sont mentionnés.
Les gisements et indices d’or en roches se localisent dans trois grandes zones tectoniques d’orientation nord-ouest dénommée :
- Noeud de Kalana, qui regroupe deux gisements (Kalana et Kodiéran) et une vingtaine d’indices d’or, tous situés sur la rive gauche du fleuve Ouassoulou-Balé entre les parallèles 10°32’N et 11°00’N.
- Noeud de Zamanako-Bogofara, qui rassemble quelques indices d’or dont trois sont situés autour du village de Bogofara, un à Zamana et un à Bereko.
- Noeud de Baniogolé, qui regroupe environ une dizaine d’indices situés à l’ouest de la ville de Yanfolila entre les parallèles 11°00’N et 11°20’N.
Entre 1980 et 1989 la région, y compris le secteur de Yorobougoula et de Djinetoumanina, a connu d’importants travaux dans le cadre du projet « OR BAGOE ».Il s’agit de :
- La prospection géochimique sol régionale réalisée à la maille de 1000m x 200m en milieu volcano-sédimentaire et à la maille de 2000m x 200m en milieu granitique.
- La prospection géochimique sol détaillée réalisée à la maille de 100m x 100m et 100m x 20m.
- Les travaux de sub-surface (puits).
- Les travaux de sondages.
C’est dans le cadre des travaux ci-dessus cités que les secteurs de Djinetoumanina et de Yorobougoula ont été étudiés dans le volet de la prospection géochimique sol à la maille de 1000m x 200m.
Les résultats obtenus (situés pour la plupart dans les anciennes zones d’orpaillage ou dans les zones d’orpaillage en activité) ont permis de faire ressortir des groupes d’anomalies réparties comme suit :
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Un groupe d’anomalie situé au nord-ouest de Yorobougoula et à l’ouest des villages de Foulaboula et de Zamana. Ces anomalies dispersées sur 10km environ sur la
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direction nord-sud et 4km en direction est-ouest ont des teneurs moyennes en or supérieures à 50 ppb et des maximales atteignant souvent 1360 ppb.
- De 1990 à 1998, la zone anomale de Foulaboula-ouest a été l’objet de travaux de prospection à travers le projet « Or Bagoé » et ensuite par la société Pangea Gold Fields / INC / Mali.
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Un groupe d’anomalies situées à 8 km au sud-ouest de Yorobougoula est étalé sur 5 km en direction nord-ouest avec des valeurs maximales de 1240 ppb.
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Une tranchée de 40 mètres de longueurs et de coordonnées 1229498 N/ 637082 W et 1229498 N/ 637122 E a été repérée au cours de la mission.
III- CADRE GEOLOGIQUE
Au sud du Mali, le super groupe birrimien est d’une complexité remarquable du point de vue lithologique et structurale. Il se caractérise par :
1) Les grands ensembles
1-1) Les assemblages volcaniques polyphasés
Les unités volcaniques se répartissent le long de quatre ceintures orientées NNW, espacées d’une centaine de km. Elles sont généralement ennoyées au sein de vastes bassins d’unités sédimentaires très plissées, ces bassins sont séparés par des ensembles complexes de roches granitiques. On distingue d’ouest en est :
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La ceinture de Yanfolila orientée N330° à N-S qui regroupe une zone d’affleurements de volcanites basiques dans la partie centrale-sud de la feuille de Bamako Ouest à l’Est du fleuve Niger et une à l’Est du barrage de Sélingué sur la feuille de Yanfolila. Cette ceinture s’étend jusqu’en Côte d’Ivoire.
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La ceinture de Massigui située à l’ouest de la faille de Banifing dans la partie NW de la feuille de Massigui. Cette ceinture est orientée N-S et formée surtout de rhyodacites porphyriques avec un peu de basalte, des brèches et des conglomérats. Elle est recouverte par le néo protérozoïque au nord et recoupé par l’accident de Banifing au sud.
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La ceinture de Kadiana-Manankoro à l’Est de la feuille de Banifing en contact faillé avec les roches gneissiques présumées archéennes qui affleurent dans la partie SW de la feuille de Kadiana. Elle est indiquée par la présence de sédiments orientés N-S et une vaste anomalie magnétique au nord des gneiss archéens.
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La ceinture de Syama, orientée N200° forme une bande de 1 à 3km de largeur coincée entre les unités sédimentaires de type tarkwaïen à l’Est et un ensemble volcano-sédimentaire à l’ouest. Cette ceinture se prolonge jusqu’en Côte d’ivoire.
1-2) Les assemblages sédimentaires polyphasés
Entourant et englobant parfois des ceintures volcaniques, ils regroupent trois bassins de roches sédimentaires qui sont d’Ouest en Est :
- La partie Est du bassin de Siguiri
- Le bassin de Bougouni-Keikoro
- Le bassin de la Bagoé.
Ces bassins ont chacun plusieurs dizaines de km de largeur, et séparés par des roches et ou rides de roches granitiques.
1-3) Les assemblages sédimentaires détritiques à conglomératiques monophasés de type Tarkwaïen
Les unités de ce type affleurent au moins en deux endroits au sud du Mali :
- dans la région de Syama, immédiatement à l’Est de la ceinture volcanique de Syama sur les feuilles de Kadiana et de Kadiolo.
- dans la région de Sélingué à l’ouest du barrage sur la feuille de Yanfolila.
1-4) Les roches intrusives éburnéennes
Les intrusions éburnéennes se présentent en granites complexes dans les rides séparant les bassins sédimentaires et en petits massifs ou batholites circonscrits à l’intérieur des bassins sédimentaires eux-mêmes.
Les premiers sont généralement à texture orientée et syntectonique à antétectonique. Alors que les seconds sont le plus souvent à texture sécante et post tectonique.
Le bassin sédimentaire de la Bagoé à l’Est de la faille de Banifing renferme plusieurs massifs circonscrits à structure homogène et de composition allant du granite à des roches basiques. Les faciès granitiques sont représentés par des granites à grains fins ou moyens à biotites (le granite de Fakola), des granites leucocrate roses (granites de Zanso), des granodiorites (Zérékoto), des diorites (massifs de Sadiola, Sankoussa, Koué, Siéblé, etc.) et des norites (massifs de Zoua).
Quelques massifs de diorite à hornblende sont également présents.
2) Les structures
La direction structurale majeure du sud du Mali est NNE-SW. Dans le bassin de la Bagoé, cette direction s’incurve vers le Nord.
Les schistosités sont sub-verticales, plus ou moins parallèles à la stratification, indiquant des plis isoclinaux résultant d’une déformation tangentielle D1. La même direction principale est présentée dans le tarkwaïen à l’ouest de la bande volcanique de Syama, mais elle est moins intense.
Les grands accidents sont :
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L’accident de Banifing : Il symbolise un important couloir de déformation orientée N40° qui s’étend sur quelques km de largeur et sur plusieurs centaines de km de longueur avec localement d’importantes zones de mylonitisation et des mouvements senestres indéterminés.
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L’accident de Kolondiéba : une autre faille de même direction que l’accident de Banifing, qui apparait nettement sur les cartes magnétiques.
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L’accident de Syama : chevauchant également la direction N40° marque le contact entre la ceinture de volcanites mafiques de Syama et la zone de sédiments de type tarkwaïen à l’Est.
La figure 2 montre la carte géologique de la région avec le positionnement des premiers travaux géochimiques effectués par la Société Green Gold System Europe en Mai 2015.
Il existe également une schistosité de direction NNW à EW souvent marquée par des plissements et à laquelle sont associées des failles de direction considérée comme tardive par rapport aux grandes failles de direction N40°
IV TRAVAUX REALISES
Les travaux réalisés se sont déroulés dans cinq secteurs.
1) Le secteur 1
Du point de vue géomorphologique, ce secteur est situé sur un petit plateau gravillonnaire dans son ensemble. Sa partie Sud-ouest et Sud-Est est cuirassique. Le secteur est également couvert d’anciens champs de coton, de maïs, d’arachide, etc.
Le travail effectué dans ce secteur a consisté à borner les quatre coins du secteur.
Des échantillons de géochimie sol ont été prélevés dans ce secteur à la maille de 100m x 50m. Cette géochimie a été accompagnée d’une description de l’échantillon et du relief sur du papier millimétré format A4.
Ces différents travaux ont permis d’établir une carte géomorphologique à l’échelle 1/10000. Les échantillons ont été prélevés dans du silt, de la cuirasse, du gravillon, à une profondeur variant de la surface à 60cm. L’ouverture des profils et le positionnement des points de prélèvement se faisaient avec un GPS Garmin.
Dans ce secteur, onze (11) layons d’un(1) km chacun, orientés Est-ouest ont été établis. Ainsi, 231 échantillons sol ont été prélevés.
Les échantillons ont été conditionnés par tas de 21 dans des sacs en jute et envoyés au laboratoire par le représentant de la société Green Gold System Europe Sarl pour analyse or.
La figure 3 montre la distribution des teneurs géochimiques sur fond géomorphologique au 1/10000ème.
2) Le secteur 2
Ce secteur est alluvillonnaire dans son ensemble. Sa partie sud est occupée par un flat dans lequel on cultive beaucoup le riz. Du point de vue morphologique, le secteur est situé dans une plaine alluviale.
Le travail effectué dans ce secteur consistait à planter des bornes dans les quatre coins du secteur dans un premier temps et à faire des prélèvements d’échantillons géochimiques sol à une maille de 100m x 50m dans un second temps. Ce prélèvement a été accompagné d’une description de l’échantillon et du relief sur du papier millimétré format A4.
Ces différents travaux ont permis d’établir une carte géomorphologique à l’échelle 1/10000.
Les échantillons ont été prélevés dans du silt, de l’argile, à une profondeur de 40 à 60cm. L’ouverture des profils et le positionnement des points de prélèvement se faisaient avec un GPS Garmin.
Dans ce secteur, onze (11) layons de 600m chacun, orientés Est-ouest ont été établis. Au total, 143 échantillons sols y ont été prélevés.
Les échantillons ont été conditionnés par tas de 13 dans des sacs en jutes et envoyés au laboratoire par le représentant de la société Green Gold System Europe Sarl pour analyse or.
La figure 4 montre la distribution des teneurs géochimiques sur fond géomorphologique au 1/10000ème.
1) Le secteur 3
Ce secteur est surtout gravillonnaire avec de petits plateaux cuirassiques dans sa partie centrale. Le sol est silteux vers le Sud-ouest et l’Est du secteur et est couvert par des champs de coton, de maïs et d’arachide.
Le travail effectué dans ce secteur consistait à borner les quatre coins du secteur et à prélever des échantillons géochimiques sol à la maille de 100m x 50m, accompagné d’une description de l’échantillon et du relief sur du papier millimétré format A4.
Ces différents travaux ont permis d’établir une carte géomorphologique à l’échelle 1/10000. Les échantillons ont été prélevés dans du silt, de la cuirasse, du gravillon, à une profondeur variant de la surface à 60cm.
L’ouverture des profils et le positionnement des points de prélèvement se faisaient avec un GPS Garmin.
Dans ce secteur, onze (11) layons de 1km chacun, orientés Est-ouest, ont été établis. Au total 231 échantillons sol ont été prélevés.
Les échantillons ont été conditionnés par tas de 21 dans des sacs en jute et envoyés au laboratoire par le représentant de la société Green Gold System Europe Sarl pour analyse Or.
La figure 4 montre la distribution des teneurs géochimiques sur fond géomorphologique au 1/10000ème.
2) Le secteur 4
Ce secteur est alluvillonnaire dans son ensemble. Le sol est généralement silteux à l’intérieur duquel existe un flat dans lequel on cultive beaucoup le riz.
Du point de vue morphologique, le secteur est situé dans une plaine alluviale.
Le travail effectué dans ce secteur consistait à placer des bornes dans les quatre angles du secteur et à effectuer des prélèvements géochimiques sol à la maille de 100m x 50m. L’échantillonnage géochimique a été accompagné d’une description de l’échantillon et du relief sur du papier millimétré format A4.
Ces différents travaux ont permis d’établir une carte géomorphologique à l’échelle 1/10000. Les échantillons ont été prélevés dans du silt, de l’argile, à une profondeur de 40 à 60cm. L’ouverture des profils et le positionnement des points de prélèvement se faisaient avec un GPS Garmin.
Dans ce secteur, onze (11) layons de 1km chacun, orientés Est-ouest, ont été établis. Au total, 231 échantillons sols ont été prélevés.
Les échantillons ont été conditionnés par tas de 21 dans des sacs en jute et envoyés au laboratoire par le représentant de la société Green Gold System Europe Sarl pour analyse Or.
La figure 6 montre la distribution des teneurs géochimiques sur fond géomorphologique au 1/10000ème.
La photo suivante montre le bornage d’un angle du secteur 4.
3) Le secteur 5
Ce secteur occupe toute la partie ouest du périmètre avec des extensions en forme de couloirs vers l’Est. Sur le plan géomorphologique, le secteur est gravillonnaire et silteux dans son ensemble avec souvent de petits plateaux cuirassiques.
Le travail effectué dans ce secteur consistait à prélever des échantillons géochimiques sol à la maille de 500m x 200m, accompagné d’une description de l’échantillon et du relief sur du papier millimétré format A4.
Ces différents travaux ont permis d’établir une carte géomorphologique à l’échelle 1/50000. Les échantillons ont été prélevés dans du silt, de la cuirasse et du gravillon, à une profondeur variant de la surface à une profondeur de 60cm. L’ouverture des profils et le positionnement des points de prélèvement se faisaient avec un GPS Garmin.
Dans ce secteur, onze (11) layons de 1,4km chacun, et quatre layons respectivement de 9km, 7,6km, 6,2km et 8km, orientés Est-ouest ont été établis. Au total 238 échantillons sol ont été prélevés dans cette zone.
Les échantillons ont été conditionnés par tas de30 dans des sacs en jute et envoyés au laboratoire par le représentant de la société Green Gold System Europe Sarl pour analyse or.
La figure 7 montre la distribution des teneurs géochimiques et l’emplacement des puits échantillonnés sur fond géomorphologique au 1/10000ème.
NB : Le secteur 5, compte tenu de l’irrégularité des différents profils de longueurs différentes, ne peut être fait à l’échelle 1/10 000ème sur un support de format A4. L’échelle la mieux appropriée proposée a été le 1/50000ème.
Figure 7 CARTE DE TENURAu SUR FOND GEOMORPHLOGIQUE DE KOMASSALA SECTUR 5 - echelle = 1/50 000
6) Travaux de bornage
Les coordonnées des différentes bornes placées sont indiquées dans les tableaux cidessous.
7) Echantillonnage des Puits
Deux anciens puits ont été sélectionnés (Figure 8 et Figure 9) pour des travaux d’échantillonnage. Ces puits sont localisés sur la figure 7 du secteur 5. Les parois nord de ces puits ont fait l’objet de prélèvement à chaque métrage à partir de la surface par rainurage vertical.
Dans le puits I (PKOM 1), de coordonnées (1229540N/638735E) ,05 échantillons ont été prélevés.
Dans le puits II(PKOM2), de coordonnées (1229521N / 638733E) 07échantillons ont été prélevés.
Au total 12 échantillons de puits ont été remis au responsable de la société Green Gold System Europe Sarl pour analyse au laboratoire.